Question :
J’ai une question en concernant l’attente… en général… D’après les exemples au Vieux Testament, on voit quand quelqu’un était dans une confusion, il attendait une réponse du Seigneur et il lassait le problème dans Ses mains. Et souvent, on donne le conseil d’attendre dans le silence et la prière, la réponse à ta douleur … C’est simple à dire, mais quand l’âme est en difficulté, quand on souffre de dépression chronique, quand on ne trouve pas la paix, quand on veut de se partir de la maison, mais on habite à la maison… quand on ne trouve pas le lieu et le but de Dieu pour ta vie… comment peut-on avoir la patience pour attendre ? Comment avoir la pouvoir d’attendre ?…. Ce n’est pas facile d’attendre…
Je regrette beaucoup votre douleur et les circonstances dans lesquelles vous êtes maintenant. Pour moi, se sera plus facile de répondre à votre question, si je connaissais qu’est-ce que vous attendez et pourquoi cette attende vous fait si mal ? Toutefois, je voudrai que nous regardions quelques exemples bibliques et voyons d’où ils ont pris le pouvoir d’attente. Dans le même temps, je voudrai que nous voyions ce qu’ils ont fait quand ils attendaient la réponse.
L’exemple d’Anne
Regardons à la vie de cette femme spéciale. Dieu a décidé de laisser son exemple dans les pages de Saints Ecritures. En lisant le texte suivant, vous pouvez vous retrouver avec cette femme :
Il y avait un homme de Ramathaïm Tsophim, de la montagne d’Éphraïm, nommé Elkana, fils de Jeroham, fils d’Élihu, fils de Thohu, fils de Tsuph, Éphratien. Il avait deux femmes, dont l’une s’appelait Anne, et l’autre Peninna; Peninna avait des enfants, mais Anne n’en avait point. Chaque année, cet homme montait de sa ville à Silo, pour se prosterner devant l’Éternel des armées et pour lui offrir des sacrifices. Là se trouvaient les deux fils d’Éli, Hophni et Phinées, sacrificateurs de l’Éternel. Le jour où Elkana offrait son sacrifice, il donnait des portions à Peninna, sa femme, et à tous les fils et à toutes les filles qu’il avait d’elle. Mais il donnait à Anne une portion double; car il aimait Anne, que l’Éternel l’avait rendue stérile. Sa rivale lui prodiguait les mortifications, pour la porter à s’irriter de ce que l’Éternel l’avait rendue stérile. Et toutes les années il en était ainsi. Chaque fois qu’Anne montait à la maison de l’Éternel, Peninna la mortifiait de la même manière. Alors elle pleurait et ne mangeait point. Elkana, son mari, lui disait: Anne, pourquoi pleures-tu, et ne manges-tu pas? Pourquoi ton coeur est-il attristé ? Est-ce que je ne vaux pas pour toi mieux que dix fils ? Anne se leva, après que l’on eut mangé et bu à Silo. Le sacrificateur Éli était assis sur un siège, près de l’un des poteaux du temple de l’Éternel. Et, l’amertume dans l’âme, elle pria l’Éternel et versa des pleurs. Elle fit un vœu, en disant: Éternel des armées ! Si tu daignes regarder l’affliction de ta servante, si tu te souviens de moi et n’oublies point ta servante, et si tu donnes à ta servante un enfant mâle, je le consacrerai à l’Éternel pour tous les jours de sa vie, et le rasoir ne passera point sur sa tête. Comme elle restait longtemps en prière devant l’Éternel, Éli observa sa bouche. Anne parlait dans son cœur, et ne faisait que remuer les lèvres, mais on n’entendait point sa voix. Éli pensa qu’elle était ivre, et il lui dit: Jusques à quand seras-tu dans l’ivresse ? Fais passer ton vin. Anne répondit: Non, mon seigneur, je suis une femme qui souffre en son cœur, et je n’ai bu ni vin ni boisson enivrante; mais je répandais mon âme devant l’Éternel. Ne prends pas ta servante pour une femme pervertie, car c’est l’excès de ma douleur et de mon chagrin qui m’a fait parler jusqu’à présent. Éli reprit la parole, et dit: Va en paix, et que le Dieu d’Israël exauce la prière que tu lui as adressée ! Elle dit: Que ta servante trouve grâce à tes yeux ! Et cette femme s’en alla. Elle mangea, et son visage ne fut plus le même. Ils se levèrent de bon matin, et après s’être prosternés devant l’Éternel, ils s’en retournèrent et revinrent dans leur maison à Rama. Elkana connut Anne, sa femme, et l’Éternel se souvint d’elle. Dans le cours de l’année, Anne devint enceinte, et elle enfanta un fils, qu’elle nomma Samuel, car, dit-elle, je l’ai demandé à l’Éternel. (1 Samuel 1 :1-20)
J’ai souligné spécialement quelques mots qui décrivent la douleur de cette femme. Anne a été torturée une longue période. Elle voulait avoir beaucoup d’enfant, mais une longue période de temps, Dieu n’a lui donné qu’un enfant. Toutefois, si vous avez lit attentivement, vous avez observé que l’attente d’Anne n’était pas passive, mais active. Le verset 7 nous montre que sa douleur a persisté beaucoup de temps. Mais chaque année, Anne venait au Temple, apportait des sacrifices, priait le Seigneur. La Bible nous dit que cette femme n’a pas seulement prié, mais (verset 15) a versé son âme devant l’Éternel. Elle a beaucoup désiré un enfant, et au lieu qu’elle reste une femme à la maison et de pleure pour la miséricorde, elle a su à qui demander. Elle a insisté dans sa demande, jusque quand «l’Éternel se souvint d’elle » (19). Apres de nombreuses années, Dieu a consolé le cœur d’Anne, et Il a lui donné un fils, qui est devenu une bénédiction pour le peuple d’Israël. Samuel, le fils d’Anne, il est devenu prophète en Israël, et Dieu a envoyé Sa Parole pendant de nombreuses années par cet homme. L’attente d’Anne n’était pas en vain. Si son attente était plus longue, la bénédiction et la réponse de Dieu étaient plus grandes. Mais Anne, n’est pas le seul exemple qui nous avons dans les Ecritures. Regardons à
La femme malade depuis 12 ans
La Bible nous dit que :
« Et voici, il vint un homme, nommé Jaïrus, qui était chef de la synagogue. Il se jeta à ses pieds, et le supplia d’entrer dans sa maison, parce qu’il avait une fille unique d’environ douze ans qui se mourait. Pendant que Jésus y allait, il était pressé par la foule. Or, il y avait une femme atteinte d’une perte de sang depuis douze ans, et qui avait dépensé tout son bien pour les médecins, sans qu’aucun n’ait pu la guérir. Elle s’approcha par derrière, et toucha le bord du vêtement de Jésus. Au même instant la perte de sang s’arrêta. Et Jésus dit: Qui m’a touché ? Comme tous s’en défendaient, Pierre et ceux qui étaient avec lui dirent: Maître, la foule t’entoure et te presse, et tu dis : Qui m’a touché ? Mais Jésus répondit: Quelqu’un m’a touché, car j’ai connu qu’une force était sortie de moi. La femme, se voyant découverte, vint toute tremblante se jeter à ses pieds, et déclara devant tout le peuple pourquoi elle l’avait touché, et comment elle avait été guérie à l’instant. Jésus lui dit: Ma fille, ta foi t’a sauvée; va en paix. » (Luc 8 : 41-48)
Elle était malade depuis 12 ans. Cette femme a consulté tous les docteurs, elle a dépensé toute sa fortune sur les médicaments, dans l’espoir qu’elle sera guérie, mais la guérison n’est pas venue. Mais le jour quand elle a vu Jésus-Christ, elle a entendu qu’il y a la réponse à sa recherche. Elle a entendu que Jésus peut la guérir. Le Seigneur Jésus était la Personne qui pouvait solutionner son problème. Ainsi, elle cherchait à Le toucher par la foi, et par conséquent elle a été guérie. Quand Jésus l’a regardé, il a dit : « Ma fille, ta foi t’a sauvée; va en paix. ». Peut être vous aussi cherchez la solution à votre problème autre part. Peut-être vous avez visité tous les docteurs pour prendre toutes sortes des médicaments, en espérant que vous serez guéri de votre dépression, mais la dépression n’est pas partie. Elle vient encore, comme un jour sombre dans un froid matin d’automne… Et vous vous demandez : «Quoi faire ? Où aller ? » Et Jésus vous répondra : « Courage, ma fille… » Mais, comment pouvez-vous avoir du courage ? Par la foi. Ainsi, la femme malade de 12 ans a pris du courage, et de même nous devons prendre du courage quand nous appelons à Jésus Christ. Par la foi, nous avons le courage de L’atteindre. Peut-être ces mots ne sont pas nouveaux pour vous, mais leur profonde compréhension peut disperser le brouillard de votre dépression et la douleur de votre vie. Maintenant je pense,
Comment Abraham a-t-il appris le pouvoir d’attente ?
Abraham n’a pas eu de descendant de sa femme Sara jusqu’à ses 100 ans. La réponse est venue, quand tous les pouvoirs l’ont quitté, et quand les circonstances disaient « c’est impossible ». Mais son attente a apporté beaucoup de confort. Le nom Abram signifie « Père bienheureux ». Jusqu’à 75 ans, Abram a été appelé « Père bienheureux », mais il n’a pas eu un enfant. Comment vous vous sentiriez si vous serez dans son place…. ? Quand il avait 75 ans, Dieu lui dit : « On ne t’appellera plus Abram; mais ton nom sera Abraham, car je te rends père d’une multitude de nations. » Mais Dieu, comment c’est possible ? Abraham n’avait pas d’enfants, il était déjà vieux, et Tu dit qu’il deviendra le père d’une multitude de nations ? D’où Abraham a-t-il trouvé la force dans sa longue attente ? Je crois que c’est très simple de dire a quelqu’un « Attende », mais comment attendre quand les années passent, les forces vous quittent, et dans la fin du votre vie Dieu ne répond pas, et Il «retarde» de remplir Sa promesse. Quel était le secret d’Abraham ? D’où a-t-il trouvé la force ? La Bible nous dit :
Je t’ai établi père d’un grand nombre de nations. Il est notre père devant celui auquel il a cru, Dieu, qui donne la vie aux morts, et qui appelle les choses qui ne sont point comme si elles étaient. Espérant contre toute espérance, il crut, en sorte qu’il devint père d’un grand nombre de nations, selon ce qui lui avait été dit: Telle sera ta postérité. Et, sans faiblir dans la foi, il ne considéra point que son corps fût déjà usé, puisqu’il avait près de cent ans, et que Sara n’était plus en état d’avoir des enfants. Il ne douta point, par incrédulité, au sujet de la promesse de Dieu; mais il fut fortifié par la foi, donnant gloire à Dieu, et ayant la pleine conviction que ce qu’il promet il peut aussi l’accomplir. C’est pourquoi cela lui fut imputé à justice. (Romains 4 :17-22)
Comment Abraham a-t-il trouvé la force quand il devait attendre ? Dans sa foi ! Je ne crois pas que vous avez attendu la réponse du Dieu plus que cet homme. Toutefois, sa ferme foi en Dieu l’a aidé à être victorieux. Vous devez comprendre que chaque attende a sa fin. Dieu permit que nous passions par l’attendes pour un but. Si l’attende est plus longue, le bonheur sera plus grande, quand nous recevrions la réponse. Mais les exemples ne se finissent pas ici. Je voudrai donner encore un ou deux exemple et peut-être quand vous les regarderez, vous vous retrouverez en eux. En pensant à votre douleur, je me suis rappelé de Job. Et nous nous demandons,
Comment Job a-t-il procédé ?
La douleur de cette personne a été tellement grande. Il a perdu tous les possessions, et dans le même jour il a perdu tous ces enfants….. Je crois que seulement celui qui a passé par de tells situations peut comprendre totalement l’ampleur de la douleur du Job. Moi, par exemple, je ne peux pas m’imaginer de perdre tous mes enfants dans le même jour….. La douleur du Job a été insupportable. Humainement parlant, on semble que c’est impossible de passer par ce genre de situations. Mais, Dieu était en contrôle. Au-dessus de tout mal et de Satan, Dieu était en contrôle de la vie de cet homme. Il a limité la pouvoir de Satan, et Il a su quelle est la limite pour Job. Dieu savait la limite du Job, et la Bible nous dit :
« Aucune tentation ne vous est survenue qui n’ait été humaine, et Dieu, qui est fidèle, ne permettra pas que vous soyez tentés au delà de vos forces; mais avec la tentation il préparera aussi le moyen d’en sortir, afin que vous puissiez la supporter. » (1 Corinthiens 10 :13)
La tentation et la douleur du Job ne pourra pas être plus grande de ce qu’il pourrait supporter. Si on n’était pas ainsi, Dieu ne permettrait pas cette situation. Quand Job a passé par ces moments difficiles, il a dit :
« Quoi! nous recevons de Dieu le bien, et nous ne recevrions pas aussi le mal ! En tout cela Job ne pécha point par ses lèvres. » (Job 2 :10)
Peut-être c’est la réponse pour toutes vos douleurs et tentations. Je voudrai entendre votre douleur, et je m’imagine que c’est difficile pour vous, mais si vous entendez ces versets, ils peuvent changer votre attitude en ce qui concerne la vie. Dieu ne permet rien dans notre vie qui est plus fort que nos forces. Votre douleur n’est pas plus grande que vous ne pouvez supporter. Si la douleur était plus grande, soyez sur qu’elle n’aurait jamais place dans votre vie. Et toutes les choses, bonnes ou mauvaises, selon la Bible, concourent au bien de ceux qui aiment Dieu (Romains 8 : 28). Recevez toutes les choses, en savant qu’elles viennent du Dieu, et réjouissez-vous toujours, en savant que si vous L’aimez, toutes les situations de votre vie, concourront au votre bien et Sa gloire.
Je prie que Dieu vous donne des forces dans votre longue attende. Et je prie que l’attende de Sa promesse ne doit pas être passive, mais active. Que les choses qui vous entourent peuvent changer, vous devez faire aujourd’hui c’est qui vous concernes. Faites votre partie et changez ce que vous pouvez changer, mais ce que vous ne pouvez pas changer – donnez le dans les mains de Dieu, qui répondra au temps opportun. Ainsi, Son bonheur et confort sera sans limites dans votre vie…. Vous pouvez dire : mais j’ai prié et j’ai fait tous ce qui dépendait de moi, mais rien n’a changé. J’ai lu quelque part quelques réflexions très belles, je crois quelles vous seront utile :
Dieu, donne-moi
– du pouvoir, pour accepter les choses que je ne peux pas changer ;
– du courage pour changer ce que je peux changer ;
– de la sagesse, pour faire la distinction de ces deux sortes de changement.
L’apôtre Paul a eu aussi des tells situations. Quand il est devenu malade, il a prié trois fois Dieu pour sa maladi. Mais le Seigneur a répondu :
« …Ma grâce te suffit, car ma puissance s’accomplit dans la faiblesse. Je me glorifierai donc bien plus volontiers de mes faiblesses, afin que la puissance de Christ repose sur moi. C’est pourquoi je me plais dans les faiblesses, dans les outrages, dans les calamités, dans les persécutions, dans les détresses, pour Christ; car, quand je suis faible, c’est alors que je suis fort. » (2 Corinthiens 12 : 9-10)
La grâce de notre Seigneur Jésus-Christ suffit. Dans Lui, vous êtes victorieuse. Je prie qu’Il vous donne l’attitude de l’apôtre Paul, dans votre douleur.
Que Dieu vous bénisse !
L’article a été Diana Tașcă.